11 avril 2008

OULIPO : Cent mille milliards de poèmes

Citant mon billet précédant dans sa revue, Olivier dit qu'il préfère néanmoins l'OULIPO. Je ne saurais être plus d'accord ! Queneau et Perec ne jouaient pas dans la même cour que les petits gadgets évoqués hier. Mais cela m'a tout de même fait penser qu'il devrait bien exister quelques exercices ludiques autant que virtuels autour de l'oeuvre de Queneau qui se prête le plus facilement à la mise en ligne : Cent mille milliards de poèmes.

Vous ne trouverez pas la version complète de l'oeuvre sur internet : le jugement en référé du 5 mai 1997 assimile cette transposition à de la contrefaçon.

Quelques générateurs avec des extraits de l'oeuvre :

Lorsque tout est fini lorsque l'on agonise
Pour consommer un thé puis des petits gâteaux
Le chauffeur indigène attendait dans la brise
Il n'avait droit qu'à une et le jour des Rameaux

Souvenez-vous amis de ces îles de Frise
Qui clochard devenant jetait ses oripeaux
Un audacieux baron empoche toute accise
À tous n'est pas donné d'aimer les chocs verbaux

Le poète inspiré n'est point une polyglotte
Comme à Chandernagor le manant sent la crotte

L'autocar écrabouille un peu l'esprit latin
Ne fallait pas si loin agiter les breloques
On s'excuse il n'y a ni baleines ni phoques
Mais on n'aurait pas vu le métropolitain



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