25 février 2010

Luc, je suis ton père, lol

M6 diffuse ce soir l'épisode V de Star Wars, c'est donc le moment où jamais de ressortir des favoris cette petite vidéo lolesque dénichée sur Ecrans il y a quelques temps de cela.


Ce petit exercice démontre à mon sens que ce n'est pas l'hilarité inhérente à certaines scènes qui faisait rire, dans les séries B genre Cosby show, mais bel et bien les rires enregistrés...

21 février 2010

Le sel dans le lave-vaisselle et autres servitudes volontaires

Parfois, il faut remettre du sel dans le lave-vaisselle. Je ne sais pas comment est fait le vôtre, mais chez nous, il faut enlever le panier destiné à recevoir la vaisselle, se mettre à quatre pattes dans la gueule du monstre, dévisser un bouchon de réservoir, et verser  le contenu d'une boîte d'un kilo dans les entrailles de la machine, avec l'impression fugace de nourrir une grosse bête endormie, ou de remettre du combustible dans une locomotive. 

Cette opération servile, où l'homme doit s'abaisser devant la machine, est l'occasion de vous révéler que les objets du quotidien, l'électroménager notamment, ne sont pas réellement à notre service, c'est nous qui sommes leurs esclaves volontaires.


Les machines nouvellement acquises sont de gentilles divinités de salon ou de cuisine qui fonctionnent perfidement pendant les premiers temps puis, un jour, sentant que notre méfiance s'est assoupie, elles prennent le pouvoir, doucement, insidieusement, et nous mettent à leur merci, faisant de nous les serviteurs zélés de leurs besoins tyranniques.

Elles sonnent, allument des voyants lumineux, clignotent, chauffent, tombent en panne au moment le plus inopportun -c'est bien la preuve qu'elles le savent- la palette de leurs moyens de coercition est très étendue. Il faut alors les cajoler, les menacer, les ouvrir, les vider, les remplir, remettre de l'eau, enlever l'eau, vider le sac, changer le filtre, vérifier le niveau. Et ne croyez pas vous en tirer à si bon compte, la prochaine fois, ce sera un nouveau problème. Le prochain bourreau changera de méthode.

Leur stratégie ? Le harcèlement et la surprise. Toujours varier, ne jamais tomber dans la facilité de la tactique éprouvée.  Oubliez Terminator, la réalité est bien plus pernicieuse. L'ennemi est chez vous, il se nourrit de votre temps, de votre patience, voire de votre argent, dilapidé en aliments à son goût : électricité nourricière, compléments, rustines, réparations, fluides divers et pièces de rechanges indexées sur le cours de l'or.


Le micro-ondes, le téléphone et divers objets carillonnant sonnent, et nous accourons, ouvriers empressés de la fourmilière technologique. Comment nous récompensent-ils, ces hostiles que nous abritons pourtant sous notre toit ? En malfonctionnant à qui mieux mieux, en inondant, en pratiquant le seppuku électrique. C'est dire jusqu'où ils sont capables d'aller pour assurer leur empire.

Méfiez-vous. Ne faites confiance à aucun de ces objets. Et surtout pas aux ordinateurs, qui bien souvent, ont tendance à lzi?eçyrsjgbs#m5gvoi'gm°m

La fin de ce texte, trouvé sur le disque dur d'un ordinateur ayant tué son propriétaire en explosant pour une raison encore inconnue, ne nous est pas parvenue. Nous prions nos lecteurs, qui devront tirer leurs propres conclusions, de bien vouloir nous en excuser.



Illustrations : 
- Rage against the Machine (à laver ?) - CC DaffyDuke
- Washing day - CC xJasonRogersx

15 février 2010

11 février 2010

De l'avenir Star Wars la nostalgie te donnera

Dans les blogs, on peut distinguer, grosso modo, trois familles : ceux qui prennent tout à la rigolade, ceux qui voient le monde comme un immense drame, et ceux qui prennent prétexte des sujets en apparence les plus futiles pour nous permettre de nous coucher, le soir venu, un peu moins sots.

Totem, le bloc-notes visuel d'André Gunthert, appartient à la troisième catégorie. André Gunthert est maître de conférences à l'école des hautes études en sciences sociales, où il dirige le laboratoire d'histoire visuelle contemporaine. Inutile que je vous explique l'intérêt de la lecture des écrits du monsieur, appliqués à internet, au cinéma, en un mot, aux images de la vie de tous les jours. Outre qu'il est l'auteur d'un des commentaires les plus intelligents sur Avatar (avec celui-ci, même si les thèmes abordés ne sont pas les mêmes), il écrit parfois de petites notes sur un détail qui l'a marqué dans le film de la veille. 


Et il a regardé, lui aussi, Star Wars épisode 3. Mais il en tire des remarques intelligentes, lui ; les conversations par hologrammes interposés constituent une référence à laquelle les moins de (10 ans ? 15 ans ?) ne peuvent plus accéder :
[...] la manifestation du “bruit” de la transmission [holographique] reproduit un effet de sautillement caractéristique du signal électronique, qui a totalement disparu des écrans. Plus habitués à l’affichage à retardement de quelques paquets de pixels, trace d’une inhomogénéité de diffusion, mes enfants n’ont jamais vu l’image qui leur permettrait de comprendre ce clin d’œil référentiel, issu du passé de George Lucas.
Quand on lit ça, en général on fait "Waouh... " Vous pouvez lire l'article entier ici (il est à peine plus long que ma citation) 


- le portail Culture visuelle (où vous pourrez notamment lire un article sur l'iconologie du casque de Dark Vador)


08 février 2010

En musique : Uprising / Muse

C'est avec Muse que je vous propose d'entamer cette deuxième semaine de février. J'avoue bien volontiers avoir récupéré cette vidéo chez Paysanheureux, qui a eu la chance de les voir en vrai, au Zénith de Dijon !




Et comme je pressens la question, voici la traduction (merci monsieur Google) :

Soulèvement

La paranoïa est florissante, les transmissions des relations publiques
(PR = Publics Relations) reprendront
Ils essaieront de vendre des drogues
Pour nous garder abrutis et espèreront que
Nous ne verrons jamais la vérité environnante

Une autre promesse, une autre scène, un autre mensonge emballé pour nous garder piégés dans la cupidité
Avec toutes les ceintures vertes enroulées autour de nos esprits (green = en argot, argent ou marijuana, également !)
Et la paperasserie sans fin pour garder la vérité confinée

Refrain :
Ils ne nous forceront pas
Ils cesseront de nous humilier
Ils ne nous contrôleront pas
Nous serons victorieux

Banalisation du contrôle mental
Viens, laisse la révolution prendre son dû, si tu pouvais
Appuyer sur l’interrupteur et ouvrir ton troisième œil, tu verrais que
Mourir ne nous effraierait pas

Lève-toi et reprends le pouvoir, il est temps que
Les nababs aient une attaque cardiaque, tu sais que
Leur temps touche à sa fin
Nous devons nous unir et regarder notre drapeau s’élever

Refrain

Hey… hey… hey… Hey…

Refrain

Hey… hey… hey… Hey…

 Traduction réalisée par martinisof_tlse sur http://www.paroles-musique.com

Mise à jour expresse : une nouvelle vidéo ! Merci à Olivier !

04 février 2010

It's not lupus. It's never lupus.

J'aime le Dr House. Enfin, la série Dr House. Et il faut croire que je ne suis pas le seul. Après des mois de souffrance sans vicodin pour me soulager, il est reviendu ce lundi, le divin misanthrope, toujours aussi sarcastique, toujours aussi génial, toujours aussi souffrant.

Extraits :
Dans la vie on a ce qu’on a, ça n’a rien à voir avec  ce que l’on mérite…

- De quoi j'ai l'air ? (à une patiente recouvrant la vue)
- D'un homme triste

- It's not lupus. It's never lupus.

Cette citation ("Ce n'est pas un lupus") doit être la phrase la plus prononcée par Hugh Laurie dans toute la série. D'ailleurs, ce n'est jamais un lupus, ni une maladie auto-immune. Alors pourquoi ses assistants le fatiguent-ils sans cesse avec ça ? Ils ne comprennent rien ou quoi ?  :-)

Si je cite cette phrase, ce n'est pas juste pour faire mon intéressant, c'est surtout pour signaler sa déclinaison intensive, voire commerciale, sur le web. Jugez plutôt :




Peut-être assistons-nous à la naissance d'un mème ? Sans doute, puisqu'on le retrouve partout ! Les preuves en images :

 
 
J'ai coupé ce strip, seule la première bande apparait. L'intégralité en suivant ce lien !

Hugh Laurie KNOWS it's never Lupus

Sur le même thème, vous pouvez aussi lire sur(1) Ecrans :
Mais Gordon est une petite fille à côté de House. Gregory de son prénom, docteur de son métier. Diagnosticien exactement, génial de surcroît, toxico, boiteux… Et en plus l’acteur qui incarne cette carne, Hugh Laurie, est anglais, c’est dire son penchant naturel pour la méchanceté. Et si House est le prince des méchants, c’est qu’il n’a pas la cible politiquement correcte. Il s’en prend à son assistant noir, harcèle sa chef et n’a aucune pitié pour ses patients. Surtout s’ils sont vieux ou si ce sont des enfants. Mieux  : un enfant autiste. « Vous imaginez le bonheur que ce serait de vivre libéré du poids de toutes les conventions sociales  ?, balance-t-il à un confrère outré de son cœur de pierre, J’ai pas pitié de ce gosse, je l’envie. » Encore mieux  : un enfant avec une malformation façon Elephant Man. Au premier contact  : « Wouah, qu’est-ce que tu es laid  ! » Et au second  : « T’as quand même du bol, partout ailleurs dans le règne animal, tu te serais fait bouffer tout cru à la naissance par tes parents. » Il est comme ça, House. Et puis, il a tous les droits, puisqu’il sauve les patients à la fin  : un méchant héros, une morale de la méchanceté. Qui vaut à TF1 ses meilleures audiences en ce moment, jusqu’à 9,5 millions de téléspectateurs.

Et encore n'est ce que le dernier paragraphe de l'article. Idée directrice : les méchants à la télé, c'est un phénomène récent, et c'est assez jouissif, que ce soit dans la télé réalité ou dans les séries. La télé-poubelle-réalité, j'aime pas, mais Dr House je suis fan. Juste parce qu'il est méchant. Of course.

Voilà, c'était mon quart d'heure fan. Merci si vous êtes encore là.
.... est-ce donc que vous seriez fans, vous aussi ? Dans ce cas, cadeau bonux pour vous. Attention aux spoilers...


***

(1) Pourquoi ai-je tendance à dire et à écrire, et je ne pense pas être le seul, "à lire dans le journal" et "sur internet" ?
(2) Mise à jour : Variation sur le même thème chez l'excellent Sarpedon

02 février 2010

Huis clos sur le net, les naufragés volontaires de l'info en ligne

Vous en avez sûrement entendu parler pour peu que vous suiviez peu ou prou l'actualité trépidante de la planète twitter : 5 journalistes francophones se livrent actuellement à une "expérience" consistant à se couper du monde -ils sont dans le Périgord- et de l'information -ils n'ont pas accès aux circuits traditionnels de distribution de l'information pendant une semaine- avec pour seule fenêtre sur le monde les seuls réseaux dits sociaux, au moins Facebook et Twitter, si j'ai bien compris.


En regardant vite, on pourrait penser c'est plus ou moins le concept du loft, sauf qu'il manque les candidats décérébrés, l'animateur crétin et les caméras... Mais en regardant un peu moins vite -parce que ce n'est pas capital non plus- que constate t-on ? Qu'il s'agit de voir jusqu'à quel point on peut se tenir informé en utilisant seulement Twitter (oublions Facebook, voulez-vous ?), et comment les informations qui font l'actualité sont transformées par la moulinette Twitter.

L'un des intervenants ne dit pas autre chose :

Enfin, l’isolement dans un gîte a, inévitablement, provoqué les analogies avec Loft Story et la Ferme Célébrités (qui commence, manque de chance, quasiment en même temps !). De quoi décrédibiliser, d’avance, l’expérience… Or il ne s’agit pas d’une expérience sociologique (critiques sur la méthode) et cela n’a jamais été présenté comme tel. Il s’agit de la vision de journalistes qui sont des utilisateurs lambda de ces réseaux. Ni plus, ni moins. Avec une volonté de partir sans a priori.  Tout est question d’honnêteté dans la présentation des choses.
Qu'est ce qui est important, comment se hiérarchisent les nouvelles au niveau de l'utilisation globale du service ? A la fin de la semaine, quel sera le bilan ? Constaterons-nous un décalage entre l'information à la sauce "communautaire" Twitter  et l'information sélectionnée, hierarchisée, en un mot professionnelle des médias traditionnels ? Oui, sans doute; mais je pense qu'il ne sera pas aussi extrême que ça.



Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord parce que nous avons affaire à des professionnels de l'info, habitués à faire le tri entre ce qui est important et ce qui l'est moins, et à rechercher l'information pertinente en remontant à la source et en éliminant le bruit (et ici le buzz...) parasite. Ensuite, même si l'information disponible dépend uniquement de la "qualité" des personnes suivies par nos Bombard du net, beaucoup de twitts sont des copiés-collés de journaux en ligne... Je veux dire par là que nous "créeons" très peu d'information sur Twitter ; la plupart des informations réellement pertinentes sont des reprises.

La lecture des premiers résultats est à ce titre édifiante. J'ai  appris des choses dont je n'avais pas entendu parler (le PDG de Pier Import) ; pour le reste, je trouve qu'il y a l'essentiel.


L'image qui précède est extraite du fil Twitter de Benjamin Muller, journaliste France Info, et membre du groupe. Les 4 autres sont : Nicolas Willems (RTBF), Anne-Paule Martin (RSR, Radio Suisse Romande), Nour-Eddine Zidane (France Inter) et Janic Tremblay (Première chaîne - radio Canada). Je ne voudrais pas qu'elle donne un aperçu trompeur de leur acuité : j'ai écouté Nour-Eddine Zidane ce matin sur France Inter, et il s'est livré à une sorte de revue de presse, séparant ce qui lui paraissait important dans l'actualité du jour, et livrant au passage quelques informations nouvelles par-rapport au "vrai" journal du jour, de ce qui constitue le bruit de fond de Twitter (buzz, nouvelles sectorielles, geekeries etc.).

J'ai créé une liste Twitter pour les suivre, et je suis un peu déçu de ce côté là : ils sont aussi peu bavards qu'ils sont à l'écoute ! On ne peut pas tout faire en même temps ! Par contre, ils tiennent un blog collectif, sur lequel ils sont beaucoup plus prolifiques. Les personnes intéressées par l'expérience seront bien avisées d'y jeter un oeil, voire deux. C'est plus pratique pour lire.



De par le recul dont je viens de parler (ce qui pose la question de leur choix : sont-ils des habitués des réseaux sociaux ? Ou bien a t-on, à dessein, choisi les quelques journalistes encore vierges de twitteraddiction et facebookophilie ?), les remarques sont plutôt pertinentes :
- Pourquoi suit-on (ou pas) quelqu'un ?
- Twitter et Facebook ne suffisent pas pour suivre et comprendre l'actualité (le graissage est de moi)
- Les réseaux sociaux sont utiles aux opposants dans les dictatures (Iran, Russie)

Un dernier commentaire pour finir, à propos de Facebook, que je ne considère pas comme étant le réseau social le mieux indiqué pour cet exercice. C'est plutôt une sensation diffuse, nous verrons bien le bilan à la fin de l'exercice, mais malgré ses efforts pour imiter Twitter, je pense que Facebook ne parviendra jamais au même résultat. Pas forcèment à cause de la profusion d'applications à base de Paf le chien (quoique...), ou basées sur des quizz idiots, ou dérivant du principe du poke, ou tout simplement inutiles, mais surtout à cause de l'opposition fondamentale entre ces deux réseaux : Twitter est un réseau ouvert (où l'on peut faire le choix de rendre son compte privé), alors que Facebook est un réseau à l'origine fermé, où il faut être autorisé par le titulaire du compte pour en voir le contenu.


Illustrations CC - respres, jez et Todd Barnard
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Le poids des mots

En recherchant l'adresse du site le tiers livre, pour les besoins de ma note publiée ce matin sur le musée des enfants, Google m'a appris le poids exact du site de François Bon : 151,197457 grammes très exactement.

La preuve :


Le musée des enfants

Les artistes sont des enfants. On le sait, même si on a trop souvent tendance à l'oublier. Ce qu'on sait moins,  ce qu'on oublie plus, c'est que les enfants sont des artistes. D'ailleurs, les enfants ont du génie (sauf Minou Drouet, bien sûr, dixit Jean Cocteau), et il ne manquait à sa diffusion qu'une chose indispensable, à savoir un musée.

Oeuvre d'Elton, 9 ans (linogravure)

C'est désormais chose faite, grâce notamment à un artiste grand enfant génial, Claude Ponti (Claudius Pontius Magnus pour les latinistes que vous êtes) qui, entouré d'une petite équipe pluridisciplinaire a fondé un musée, qui pour être virtuel n'en est pas moins tangible, entièrement dévolu à la diffusion du patrimoine artistique enfantin.

Oeuvre de Cherihane, 9 ans (peinture)

Ce n'est pas "pour rire", ce n'est pas un site consacré à l'art brut ou à l'analyse pseudo-psychologique des dessins de Victor, 6 ans, qui a dessiné papa en vert et maman en bleu. Non, c'est très sérieux, et le manifeste qui présente la chose l'annonce clairement : "Le Muz rassemblera des œuvres des enfants choisies sans complaisance et avec autant de soin et d’exigence que celles des adultes des grands musées."

Oeuvre d'Emile, 9 ans (sculpture)

En fouillant un peu dans les différentes rubriques du site, j'ai découvert qu'il était soutenu par une brochette de parrains dont la seule évocation devrait suffire à garantir le sérieux de la maison, même pour l'internaute le plus exigeant : Tomi Ungerer, Art Spiegelman, Susie Morgenstern, Michel Onfray, Jacques Tardi, François Bon, Grégoire Solotareff...

Je récapitule : ça s'appelle le MUZ, c'est beau, c'est bon, mangeZ-en, ce n'est pas que pour les Z'enfants !

***

Pour illustrer cet article, j'ai utilisé des images des oeuvres des enfants tirées du site, en prenant soin à chaque fois de préciser le nom de l'auteur, et de faire un lien vers la page ; si les administrateurs du site, les enfants ou leurs parents voyaient la moindre objection à leur présence sur ce blog, je les retirerai  immédiatement.

Je plaide néanmoins la bonne foi : le site (et ce sera ma seule critique) ne précise pas le régime de droit sous lequel les oeuvres sont placées (je me permets au passage de leur suggérer une licence libre, qui serait parfaitement adaptée à l'esprit du site) et le webmaster a visiblement oublié de renseigner la rubrique "conditions d'utilisation"...  =)