29 octobre 2011

Brassens - Florilège subjectif

Nous sommes le 29 octobre, c'est la Saint Brassens.
29 octobre 1981 - 29 octobre 2011. 30 ans que Tonton Georges a cassé sa bouffarde.
Je ne vais volontairement pas vous imposer l'auvergnat, le gorille ou les copains d'abord, que toutes vos chaînes de télévision se seront senties obligées de mettre en fond sonore des 3 minutes de reportage-souvenir consacré au poète, à l'inspirateur de la nouvelle génération de la chanson française, et autres poncifs éculés. 

Pourquoi j'aime Brassens ? Parce que j'ai la chance de l'avoir découvert grâce à mon papa. Parce que Brassens, c'est comme Molière, c'est intemporel, mais il faut le goûter dans son jus sinon ça perd son charme. Et puis Brassens, c'est toujours d'actualité, la preuve : 






Mais Brassens c'est aussi :













Brassens a également adapté des poèmes qu'il aimait :




Et ce ne sont que quelques unes de ses 197 chansons... Youtube étant plutôt avare en la matière (les reprises à la webcam par Cocodu56, ça ne compte pas, désolé), rabattez-vous sur d'autres sites, ou vers votre bibliothèque préférée pour en (re)découvrir davantage !

28 octobre 2011

ACTA, un danger qui nous menace tous

J'en ai déjà parlé il y a presque 2 ans, mais je viens de voir la vidéo ci-dessous chez Korben ; c'est court, c'est efficace... et ça fait peur.

J'ai repris le titre de Korben sans le modifier, car je trouve qu'il exprime bien la vérité telle qu'elle est : ACTA est dangereux, et le danger qu'il représente va bien au-delà que le web, contrairement à ce que je croyais en 2009.



A l'instar de Korben, je ne peux que vous renvoyer vers la quadrature du net pour suivre cette ténébreuse affaire.

25 octobre 2011

Chronique des téléphones mains dans les poches

Quand j'étais gosse, un individu qui parlait tout seul dans la rue ou dans le bus, était regardé discrètement du coin de l'œil, dans un mélange de moquerie et de commisération : en voilà un qui est un peu brelot, ce n'est pas sa faute, il a peut-être bu, on ne montre pas du doigt.

Aujourd'hui, ça n'étonne plus personne : un individu dans la même attitude est en train de téléphoner, tout simplement

J'ai toujours un bref moment de surprise, lorsque je vois quelqu'un arriver face à moi, mains dans les poches, en grande conversation avec son ami invisible. Je n'ai pas encore complétement intégré l'existence des kits mains libres et ne suis d'ailleurs pas pleinement convaincu de leur nécessité. Sans doute suis-je le seul à être choqué ? Je ne suis pourtant pas techno-attardé à ce point, et n'en suis plus, comme aux débuts des portables, à pester contre "ces gens qui racontent leur vie dans la rue". Il n'en demeure pas moins que l'absence de la médiation du téléphone provoque en moi un malaise que je ne saurais expliquer. Il m'apparait encore plus inconvenant de parler -presque- tout seul dans la rue quand on a pas la justification tangible en main, sous forme de téléphone. Absence d'autant plus troublante que ces technophiles se privent rarement du plaisir d'exhiber leur dernier jouet.

Je réalise que, me projetant à la place du quidam, je me sentirais gêné et obligé de justifier mon attitude : regardez, je suis au téléphone, je ne suis pas brelot, je ne suis pas pris de boisson, ne me montrez pas du doigt comme le dit la chanson. Mais non. Plus personne ne fait attention à un comportement qui il y a encore quelques années aurait provoqué un mélange de commisération et de moquerie. En fait, les tenants du main-libre et de l'ami invisible ne sont que les représentants de l'un des deux grands groupes composant la famille des téléphonistes de rue, les autres étant la tribu des têtes baissées, si justement décrits par Guy Birenbaum.

Les premiers regardent les seconds sans les voir, tandis qu'eux ne regardent personne, plongés qu'ils sont dans leurs écrans. Mais probablement les uns et les autres communient-ils au même autel de la bêtise, cette "bêtise au front de taureau" qui chagrinait si fort Baudelaire, et qui pousse certains à fleurir des boutiques d'informatique suite à la mort d'un entrepreneur.

Sans doute sont-ils tous un peu brelots, ce n'est pas de leur faute, ils sont intoxiqués. Ils gagnent toute ma commisération, où se mélange quand même un peu de moquerie.

17 octobre 2011

17 octobre 1961 - Un massacre oublié

Il y a 50 ans jour pour jour, à Paris, la police française écrasait dans le sang une manifestation pacifique.
30 morts selon la police, 300 pour l'Histoire.


Rue89, mais surtout OWNI reviennent sur ce tabou supplémentaire de l'Histoire française contemporaine :

Article pour mémoire.

14 octobre 2011

Le Comte de Bouderbala

Le Comte de Bouderbala, ce pourrait être un titre d'opérette inventé par Calixte de Nigremont ; mais étymologiquement parlant, c'est le comte désargenté. C'est sans doute le roi des fous, et on peut aussi retenir qu'il s'appelle Samy :)


Découverte de la semaine.