12 septembre 2012

L'année des mooks


Mooks, c'est un mot très moche doublé d'un anglicisme utilisé pour désigner quelque chose de plutôt joli : ce drôle d'objet en papier apparu en 2008 avec XXI, cette publication qui n'est ni un livre ni un magazine ; bref, moitié book, moitié mag, un mook. Beurk. Je préfère dire "revue", mais les bobos et les accros aux néologisme diront mook. On ne va pas se fâcher pour ça. 

Cette brève se veut un addendum de celle du 29 août : De la concurrence pour XXI ; je viens en-effet de découvrir ce nouveau mot -moooook- et deux articles sur le blog erwanngaucher.com, qui me mâche le travail pour ce qui est de la présentation de cette fameuse concurrence que j'évoquais.

Le premier article recense ce qu'il appelle joliment "les enfants de XXI" ; le second traite plus spécifiquement de Long cours, mais je regrette qu'il n'ait pas noté l'aspect un peu trop opportuniste du projet, ce que n'a  en revanche pas manqué de faire le site de la bibliothèque municipale de Lyon, qui consacrait un dossier au sujet le 30 juin dernier (oui, j'ai sérendipitéïsé à mort encore, mais n'est-ce pas le but premier du web ?)
Tous ces titres ne sont pas motivés par le même élan et ne bénéficient pas des mêmes moyens. D’un côté, de jeunes journalistes guidés par leur seul enthousiasme se lancent sans gros soutien financier et fonctionnent avec des bouts de ficelle (Schnock, Le Tigre ...) ; de l’autre, de vieux routards de la presse disposant de gros moyens rédactionnels et commerciaux : France culture papier est un produit Radio France, We demain émane du groupe VSD... certains y verront un choix purement opportuniste.
Sources : 

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